Pour commencer, tu as peut être surement déjà entendu que le travail d'un cadre n'est pas de dire oui à tout. Cela peut être difficile à intégrer quand débute. On a envie de prouver qu'on peut tout faire. On a l’œil du tigre. Il faut apprendre à dire non, mais surtout cibler ce à quoi on dit non. Il y aura toujours toujours des gens pour te demander quelque chose. Et bien sûr, comme tu es la personne la plus sympa du monde, tu aimes rendre service à ton prochain. Tu risques de devenir un véritable bureau des pleurs. Plus tu en donnes, plus on t'en réclame. De plus on te remercie chaleureusement pour les services que tu rends. C'est hyper gratifiant. En réalité, tu es en train de te faire à vampiriser ton temps.
Lorsque l'on vient te poser une question n'y a-t-il vraiment que toi qui puisse y répondre ? Si c'est un sujet sur lequel tu es hyper calé, tu vas pouvoir surement y répondre du tac au tac. Si ce n'est pas dans le domaine de compétence de ton collègue, alors la balle est dans ton camp. Mais si ce n’est pas le cas, le problème que l'on te soumet te demandera d'y réfléchir beaucoup plus longuement. Ne t'imposes-tu pas alors de faire cet effort intellectuel à la place de ton collègue ? Dans mon milieu, on appelle ça se refiler la patate chaude ou encore le chimpanzé sur l'épaule.
Pour les autres tâches que tu accomplies régulièrement, je te conseille d'en faire l'inventaire. Si besoin fais-le tranquillement sur une semaine. Note bien chacune de celles que tu démarres ainsi que le temps qu'elles t’ont pris. Dans cette liste, que peux-tu déléguer ? Si tu pense que cela n'est pas possible, alors pourquoi ? S'il n'y a que toi qui sait le faire, tu peux certainement prendre le temps de coacher un de tes collaborateurs. Encore mieux que la délégation, certaines tâches sont peut être automatisables. Ce sera du temps de gagné pour tout le monde. Cela pourrait par exemple être des relances par mail, des relevés d'indicateur de qualité, etc. ...
Il est fort probable qu'une très grande partie de la valeur ajoutée de ton travail provienne d'une très faible quantité de celui-ci. Pour illustrer cela, je vais utiliser le fameux principe de Pareto, aussi connu sous le nom de principe des 80-20. La description de ce phénomène trouve ses origines dans les travaux du statisticien Wilfredo Pareto vers la fin du XIXème siècle. Il s'intéressait à l'époque à la distribution des richesses entre les Hommes. Ce n'est que bien plus tard que le principe a été généralisé et associé à une répartition plus précise de 80 pour 20.
Évidemment il ne faut pas prendre ces chiffres au pied de la lettre. En productivité, on se réfère souvent à Pareto pour faire prendre conscience que nous passons souvent trop de temps sur les détails. Tu peux t'amuser à ce petit jeu d'essayer d'appliquer cette règle à tout un tas de sujet. Par exemple : lorsque tu repeint une pièce, tu vas passer 50 % de ton temps à préparer les murs et 30 % à peindre les coins. Les 20 % restants seront utilisés a peindre 80 % de la surface des murs. Dans le développement d'une nouvelle version d'un logiciel 80 % des nouvelles fonctionnalités correspondent à 20 % du travail sur le code. Je t'invite donc à estimer le temps pris par tes tâches et de mettre en face leur valeur ajouté vis-à-vis de ton équipe ou de ton entreprise. Utilises par exemple une échelle de 1 à 10. Te focaliser sur les tâches primordiales te permettra non seulement de maximiser ton impact, mais en plus de gagner du temps.
Évidemment il ne faut pas prendre ces chiffres au pied de la lettre. En productivité, on se réfère souvent à Pareto pour faire prendre conscience que nous passons souvent trop de temps sur les détails. Tu peux t'amuser à ce petit jeu d'essayer d'appliquer cette règle à tout un tas de sujet. Par exemple : lorsque tu repeint une pièce, tu vas passer 50 % de ton temps à préparer les murs et 30 % à peindre les coins. Les 20 % restants seront utilisés a peindre 80 % de la surface des murs. Dans le développement d'une nouvelle version d'un logiciel 80 % des nouvelles fonctionnalités correspondent à 20 % du travail sur le code. Je t'invite donc à estimer le temps pris par tes tâches et de mettre en face leur valeur ajouté vis-à-vis de ton équipe ou de ton entreprise. Utilises par exemple une échelle de 1 à 10. Te focaliser sur les tâches primordiales te permettra non seulement de maximiser ton impact, mais en plus de gagner du temps.
Attention, je ne suis pas en train de dire qu'il faut omettre les détails ou encore qu'il faut peindre comme un sagouin. Selon moi, le principe de Pareto va de paire avec la loi de Parkinson. Dans les années 50, l'historien Cyril Northcote Parkinson publie un article dans lequel il compare le travail à du gaz remplissant un espace. La durée d’exécution d'une tâche s'étend jusqu'à remplir le temps qui lui a été allouée. Inconsciemment (parce que consciemment on est à la limite du sabotage), tu vas t'attarder sur les détails. On flirte ici avec la procrastination. Et l'échéance arrivée, c'est la panique.
Il existe plusieurs techniques pour éviter cela. Premièrement, bien identifier les tâches sous-jacentes avant de démarrer. Pour de la rédaction, il s'agirait d'écrire tout d'abord le plan. Deuxièmement, se fixer des échéances (trop) courtes pour chaque sous-tâche. On s'imposerai alors un délai pour l'écriture de chaque chapitre. Troisièmement, il vaut mieux abattre le plus gros de son travail puis le peaufiner. Cela pourrai revenir à s'interdire de travailler la mise en forme du document avant d'avoir tout rédigé.
Abraham Lincoln disait : "que l'on me donne six heures pour couper un arbre, j'en passerai quatre à affûter ma hache". C'est une bonne illustration de la loi de Parkinson. On peux opposer à cette citation celle de Nietzsche : "le diable est dans les détails". Ne te contente pas de faire ton travail à temps et ne te laisse pas envahir par des sujets qui ne sont pas les tiens. Ton temps est une de tes denrées les plus précieuses.
Sur ce thème, je te conseille l'ouvrage "Double Ta Valeur" d'Olivier Lambert, entrepreneur québécois spécialiste du Web Marketing. Tu pourras le trouver sous tous les formats : physique, numérique et audio. Cette dernière version est d'ailleurs lue par l'auteur, ce qui est assez rare pour le souligner.
Il existe plusieurs techniques pour éviter cela. Premièrement, bien identifier les tâches sous-jacentes avant de démarrer. Pour de la rédaction, il s'agirait d'écrire tout d'abord le plan. Deuxièmement, se fixer des échéances (trop) courtes pour chaque sous-tâche. On s'imposerai alors un délai pour l'écriture de chaque chapitre. Troisièmement, il vaut mieux abattre le plus gros de son travail puis le peaufiner. Cela pourrai revenir à s'interdire de travailler la mise en forme du document avant d'avoir tout rédigé.
Abraham Lincoln disait : "que l'on me donne six heures pour couper un arbre, j'en passerai quatre à affûter ma hache". C'est une bonne illustration de la loi de Parkinson. On peux opposer à cette citation celle de Nietzsche : "le diable est dans les détails". Ne te contente pas de faire ton travail à temps et ne te laisse pas envahir par des sujets qui ne sont pas les tiens. Ton temps est une de tes denrées les plus précieuses.
Sur ce thème, je te conseille l'ouvrage "Double Ta Valeur" d'Olivier Lambert, entrepreneur québécois spécialiste du Web Marketing. Tu pourras le trouver sous tous les formats : physique, numérique et audio. Cette dernière version est d'ailleurs lue par l'auteur, ce qui est assez rare pour le souligner.
Pour les anglophones, j'ai dernièrement retenu un Ted Talks de Rory Vaden, entrepreneur et conférencier américain. Il nous y présente notamment comment il filtre les tâches qu'il doit accomplir pour n'en retenir que l'essentiel. Tu peux y accéder sur YouTube en cliquant ici.
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